« Si j’avais su tous les beaux changements qui m’attendaient, j’aurais vécu une vie simple plutôt. »
C’est avec ces mots que le livre « Down to earth » de Rhonda Hetzel commence.
Avant, elle était comme « tout le monde ». Elle travaillait cinq jours par semaine, mangeait souvent à l’extérieur et était même victime d’achats compulsifs, des choses dont elle n’avait pas vraiment besoin.
Puis comme beaucoup d’entre nous aujourd’hui, elle finit par tomber en burnout suite à son boulot de journaliste qu’elle tint pendant des années. Un burnout est une période d’épuisement extrême. On ne veut plus rien faire d’autre que de rester chez soi et se reconstruire.
C’est comme cela que Rhonda a commencé à vivre simplement : ralentir, prendre du temps pour sa famille et s’occuper de son jardin.
Avant d’écrire le livre « Down to earth », Rhonda Hetzel est surtout l’autrice du blog du même nom : https://down—to—earth.blogspot.com. Malheureusement, après 16 ans de rédaction, elle a décidé de l’arrêter en février 2023.
Elle explique qu’à 75 ans, ses petits problèmes de santés la pousse à s’occuper d’autres choses pendant le temps qu’il lui reste. On peut quand même continuer de la suivre sur Instagram : @rhondahetzel
Quoi qu’il en soit, voici le résumé du livre.
Indépendance, liberté et choix
Pourquoi vivre une vie simple ?
Très concrètement : soit au mieux, pour ne plus travailler, soit au pire, n’avoir besoin que d’un petit boulot sans s’inquiéter du montant du salaire. Cependant, vivre une vie simple, c’est bien plus que cela.
Une vie simple, c’est vivre davantage pour soi plutôt que pour ce qu’attendent les autres de nous. Nous ne sommes pas obligés de vivre comme nos amis ou nos voisins. On peut se créer une vie unique, une vie à soi.
Vivre une vie simple, c’est imaginer la vie que l’on veut, puis agir pour que cette vision devienne une réalité. C’est ce qui est génial !
Chacun a sa vision d’une vie simple. Il n’y a pas de guide pour une vie simple, ce n’est qu’un menu. Chacun propose ses idées de vie simple, puis il suffit de piocher celles qui ont du sens pour nous.
Qu’est-ce qu’une vie simple ?
Chacun a sa vision de la vie simple, c’est un fait. Celle de Rhonda est celle d’une grand-mère : être dans sa maison, à recevoir enfants et petits enfants tout en cuisinant.
Le livre devient intéressant sur deux points en particulier.
Premièrement, elle explique que si ta vision d’une vie simple, c’est de voyager, alors voyage ! Une vie simple ne veut pas forcément dire rester chez soi à cultiver son jardin.
Deuxièmement, la vie se passe rarement comme ce qu’on avait planifié. De ce fait, le plus important est de trouver un équilibre là où nous sommes actuellement.
Ce qui compte n’est pas forcément où l’on vit, mais où nos pensées sont. La vie simple commence par faire avec ce qu’on a, ce qui inclut le lieu où l’on vit.
La vie simple, ce n’est pas acheté des trucs pour se créer un style de vie, mais c’est créer une vie avec ce qu’on a déjà.
Pour reprendre les mots de l’autrice : « épanouis-toi là où tu es planté »
Comment avoir une vie simple ?
Même si chacun a sa vision d’une vie simple, il y a quand même des points communs à tous :
- Frugalisme : se contenter de peu
- Minimalisme : ne posséder que le nécessaire
- Autonomie : s’avoir cultiver, bricoler, réparer
C’est globalement ce que je décris déjà sur l’ensemble du blog.
Le frugalisme est en rapport avec ses finances. Épurer ses dettes et voir où l’on pourrait faire des économies. Pour les plus chanceux, réussir à augmenter ses revenus. Enfin, garder en tête que l’argent gagné, c’est du temps de notre vie passé, alors est-ce vraiment nécessaire de troquer ce temps passé pour telle ou telle chose ?
Le minimalisme, c’est tout simplement désencombrer son habitat physique et virtuel.
Pour l’autonomie, je n’en parle pas encore sur le blog, mais c’est un domaine que j’aimerais explorer.
La vie simple à travers les âge
Un autre point intéressant du livre est une description de la vie simple à travers les âges.
Dans la vingtaine
Commencer tout de suite à épargner pour sa retraite. Trouver un mentor qui nous aidera à comprendre qui l’on est et quelles sont nos valeurs. Voyager, même si ce n’est que pour rester dans son pays. Rester proche de sa famille.
Dans la trentaine
Faire le point sur ce qu’on possède. Qu’est-ce qui est vraiment nécessaire ? Acheter principalement d’occasion. Apprendre à coudre et réparer. Si l’on a des enfants, leur apprendre à s’amuser avec peu, être un modèle pour eux.
Dans la quarantaine
Faire un point sur ses finances. On aura continué d’épargner régulièrement. Peut-on améliorer ses placements ? Continuer d’apprendre les choses qu’on aime où dont aura besoin pour être autonome. Faire du bénévolat. Apprendre à connaitre les amis de ses enfants, apprendre aux enfants les tâches simples de la vie de tous les jours.
Dans la cinquantaine
Apprendre ce qu’on envisage de faire pendant la retraite. Devenir un mentor et transmettre le savoir acquis durant les années passées. Désencombrer encore une fois le lieu de vie pour être léger à la retraite. Commencer à sécuriser son épargne en diminuant les investissements à risque.
Le monde connait une crise financière environ tous les dix ans. Ça serait dommage de partir à la retraite en ayant perdu de l’épargne.
À la retraite
Rester actif pour vieillir au mieux : physiquement et mentalement. Faire du sport et du bénévolat. Également bien se nourrir et faire des contrôles médicaux fréquents. Rester en contact avec la famille. S’allonger et profiter, on l’a bien mérité.
Les recettes d’une vie simple
Le reste du livre est très très très concret. Il y a des « recettes » pour tous les sujets abordés : les finances, la cuisine, le ménage et le jardin.
Il serait impossible de tout détailler ici, sinon ça ne serait plus un résumé. Je m’excuse par ailleurs auprès de mon audience, car le livre n’est disponible qu’en anglais. Ce qui sous-entend que pour découvrir ces recettes, il faut savoir lire l’anglais.
Personnellement, j’ai aimé ce livre. En tant qu’adepte de la vie simple, il m’a permis de m’ouvrir à de nouvelles perspectives. Pour le moment, ma vie simple ressemblerait plus à des voyages qu’à la culture d’un potager.