La vie en version simple et douce
– À propos de ce blog

La fable du Pêcheur et du Millionnaire Stressé

Un riche industriel se balade sur la plage et tombe nez à nez avec un pêcheur allongé tranquillement à côté de son bateau.

« Pourquoi n’es-tu pas en train de pêcher ? », demande l’industriel.

« Parce que j’ai attrapé assez de poisson pour aujourd’hui. »

« Pourquoi n’en attrapes-tu pas plus ? »

« Qu’est-ce que je ferais avec eux ? »

« Tu pourrais gagner plus d’argent. Ensuite, tu pourrais avoir un moteur à ton
bateau pour aller dans des eaux plus profondes et attraper encore plus
de poisson. Ensuite, tu aurais assez d’argent pour acheter un filet en nylon.
Ce qui t’apporterait plus de poissons et plus d’argent. Bientôt, tu aurais
assez d’argent pour avoir 2 bateaux… Peut-être même une flotte de bateaux.
Alors, tu serais un homme riche comme moi. »

« Qu’est-ce que je ferais ensuite ? »

« Ensuite, tu pourrais t’asseoir et profiter de la vie. »

« Qu’est-ce que tu penses que je suis en train de faire ? »

Bienvenue à Tahiti en 1900, où cette fable était presque réalité

Pendant un cours laps de temps (environ 30 ans), toute une population a vécu comme ce pêcheur avant que la modernité ne leur tombe dessus.

Nous sommes à Tahiti, en 1900, vingt ans après l’abdication du dernier roi en faveur de la France. Les Tahitiens, libérés des contraintes monarchiques, mènent une vie rythmée par les traditions, la nature et leurs besoins.

Ce quotidien était un subtil équilibre entre travail et loisirs, avec des tâches journalières réalisées de manière collective, sans subir la pression de productivité. Leur temps libre était notamment consacré à une de leur activité favorite : le surf.

Malheureusement, les missionnaires français ne voyaient pas les choses du même œil. Il fallait produire, produire, produire.

Finis le travail communautaire par nécessité. Beaucoup ont été envoyés dans les champs de canne à sucre. Et pour s’assurer que « l’indigène travaille », le surf fut tout simplement interdit.

En quelques années, c’en était fini de la vie douce de Tahiti…

Qui suis-je ?

Je m’appelle Xavier, mon domaine, c’est l’informatique.

Question conne : pourquoi bosse-t-on encore autant alors que l’informatique est censée nous faire gagner du temps ?

Je suis persuadé que la société est prête pour la semaine de quatre jours et le revenu universel. Mais non ! Plutôt que de ralentir, on préfère nous transformer en machines à produire, comme ces Tahitiens dans les champs de canne à sucre, alors qu’au fond, tout ce qu’on veut, c’est « surfer ».

Plutôt que d’attendre que le gouvernement ou les entreprises se réveillent, j’ai décidé de prouver qu’on peut vivre simplement sans sombrer dans le cliché du punk à chiens en van, mais sans non plus filer un coup de chaud à la planète.

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À bientôt,
Xavier, L’Homme Heureux