Marc Luyckx Ghisi : « Changement de Civilisation ? » sur Thinkerview

Le texte suivant est un résumé des principales idées développées par Marc Luyckx Ghisi lors de son interview chez Thinkerview ayant comme sujet : « Changement de Civilisation ? »

L’allégorie de la caverne de Platon revisité

À la base, selon Platon, nous sommes tous prisonniers d’une caverne.

Certaines personnes sont contentes d’être là, d’autres aimeraient aller voir ailleurs ce qui se passe, mais des marionnettes les en empêchent. Dans notre monde, ces marionnettes peuvent être les médias de masse, des présentateurs télé, des hommes politiques.

D’autres personnes décident de ne pas écouter ces marionnettes et de se tourner vers la philosophe.

C’est la philosophie qui leur fait comprendre qu’il y a du beau ailleurs, même s’il est dur de s’extirper de notre situation et que parfois, nous avons juste envie de rester dans notre caverne.

Mais une fois que l’en on est sorti, on comprend qu’on nous a menti et que la réalité est tout autre, parce qu’on voit cette vérité par nous même.

La tendance serait de retourner dans la caverne pour dire aux autres ce qu’il y a dehors, mais au mieux on sera moqué, au pire, on sera tué.

C’est ce qui arrive dans le monde réel à ceux qui veulent trop éveiller les consciences.

Pourtant, un mouvement est en marche.

De l’industriel à l’immatériel

Nous sommes en train de passer de l’époque industrielle, à l’époque immatérielle. Malheureusement, pendant cette période, les jeunes « ont le cul entre 2 chaises. »

75% des emplois industriels vont disparaitre, et les emplois immatériels ne sont pas encore créés. (Si ! Ils sont en cours de création).

Il faudrait changer toutes les structures de l’éducation. Repenser l’éducation comme une formation à la créativité.

Ça ne serait même pas une formation, ça serait simplement laisser sortir l’âme des enfants.

Le système de croyances

Nous sommes à une époque où l’humanité est en train de modifier le système de croyances.

Aucune force politique, économique ou militaire ne peut arrêter le processus.

En changeant les valeurs de bases de la vie, les humains sont en train de changer de civilisation

Il faut encourager toutes utopies, toutes pistes futures et accompagner l’opinion publique dans son cheminement vers son futur.

La noosphère

Nous ne pouvons résoudre les problèmes au même niveau que nous les avons créés. Nous devons nous élever.

Il est évident que nous allons passer dans la noosphère.

La noosphère est la sphère de la pensée humaine. Ça serait l’agrégation de l’ensemble des pensées, des consciences et des idées produites par l’humanité.

Et d’une certaine façon, nous y sommes déjà grâce à Internet.

Internet est quelque chose qui nous relit tous. Nous sommes tous en train de changer de niveau de conscience.

Par exemple, Thinkerview fait partie de la noosphère, c’est une chaîne porteuse de ce niveau de conscience.

On devient furieux !

Le problème de la noosphère c’est que plus on est dedans, plus on devient furieux.

Parce que c’est à ce moment, qu’on commence à voir tout ce qui est « merdique ».

Notre colère est liée au changement de notre conscience.

Nous sommes comme Galilée

Galilée, l’astronome qui a prouvé que la terre tournait autour du soleil, a dû faire face aux critiques et aux condamnations de l’église, pour avoir dénigré le géocentrisme.

Pourtant, c’est lui qui avait raison.

C’est exactement ce que nous vivons actuellement.

Nous sommes au début d’une renaissance, mais il faut environ 30 ans pour qu’un changement de paradigme s’établisse de manière durable.

Les enfants indigo

Les enfants indigo sont ce qu’on appelle communément aujourd’hui : des hauts potentiels.

Un enfant (mais aussi un adulte) indigo sera doté d’une forte sensibilité, intelligence et créativité.

Avec notre élévation de conscience, il y aura de plus en plus de personnalité indigo, mais que va faire la société de ces enfants ?

Deux possibilités :

  • Soit, on dit qu’ils dérangent l’école, l’université et donc on va les droguer (pour les calmer)
  • Soit, on admet que leur personnalité annonce la société qui est en train d’apparaitre, mais qui met du temps à se mettre en route.

Les religions sont-elles prêtes à changer ?

Le danger des religions, c’est qu’elle devienne comme la compagnie des wagons-lits russe.

Après la révolution russe, il n’y avait plus de wagon-lit russe, mais la société continuait d’exister. Pour les religions, c’est pareil.

Le 21e siècle sera spirituel, pas religieux. C’est la fin du religieux, mais le début du chemin vers l’être.

Et si les méchants gagnent ?

  • Si toute l’évolution décrite jusqu’ici ne se fait pas ?
  • Si le capitalisme prédateur asservit l’esprit critique de la masse ?
  • Si la masse est mise en esclavage par l’intelligence artificielle ?

Qu’est-ce qui va se passer ?

Il est clair que des gens désirent vraiment faire ça. Ils l’ont publié, ils l’ont dit.

Qui ? JPMorgan, le Bilderberg Groupe, la Trilatérale.

Ils veulent diriger le monde vers une aliénation. Alors des gens sont tués, on imagine des maladies, tout ça est possible.

En ce début du 21e siècle, l’humanité sera confrontée à une vingtaine de problèmes, inextricables et connecter avec les autres.

De plus, il a été confirmé qu’ils veulent également asservir les peuples par la dette. C’est-à-dire que nous devons toujours courir pour pouvoir rembourser. Ça leur confère un pouvoir énorme.

La solution ?

Il n’y en a pas 36, et ça a été dit quelques lignes plus haut : élever notre niveau conscience.

Conseils pour la jeune génération

Premièrement, ne vous laissez par intimider par la Trilatérale, ne vous laissez pas intimider par ceux qui disent qu’il n’y a pas d’alternative.

Deuxièmement, le gros problème des gens, c’est leur ombre violente. J’explique.

Dans notre vie, quand on souffre, on se fabrique des carapaces. Mais en vieillissant, ces carapaces deviennent gênantes, sauf que nous n’en n’avons pas conscience.

Plus ces carapaces font mal, plus on projette notre violence sur les autres.

Alors, le chemin de l’être, comme la méditation ou le yoga, peut nous aider à prendre conscience de cette violence que nous projetons, et donc retirer ces carapaces.

C’est ça être citoyen au 21e siècle.

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