Combien de personnes liront cet article du début jusqu’à la fin ?
Alors voici tout de suite l’idée la plus importante.
Je n’ai jamais été à découvert.
Version audio :
Au moment où l’on comprend que le bonheur réside davantage dans des expériences plutôt que dans la possession matérielle, nos achats sont naturellement limités.
Pourtant, j’ai vraiment atteint la sérénité financière, que lorsque j’ai appliqué les conseils décris dans cet article. À ce moment, j’ai pu commencer à mettre de l’argent de côté quasiment automatiquement.
Tout ça pour dire qu’il ne s’agit pas uniquement de faire des économies. Il s’agit d’assainir ses finances afin d’acquérir une tranquillité d’esprit.
Aujourd’hui j’affirme sans détour qu’une partie du bonheur réside dans une relation saine avec l’argent.
Être en paix et heureux, c’est faire un pied de nez à cette société de consommation
La société de consommation repose sur l’idée que nous serons complet et heureux que si on achète le dernier produit à la mode.
Par exemple, si les femmes s’acceptaient comme elles sont, elles ne se maquilleraient plus et l’industrie du maquillage s’effondrerait.
Ça serait aussi bénéfique pour leurs finances, que pour l’écologie.
Souvent je dis qu’économie rime avec écologie.
Car en règle général, en faisant des économies, on agit indirectement sur l’écologie.
Et inversement. En agissant pour l’écologie, on gagne souvent sur nos économies.
La réalité en termes d’économies
Je ne vais pas te mentir, il est normalement plus facile de faire des économies avec un salaire de 2000 €, plutôt qu’un SMIC.
Quoi que.
Les impôts de la classe moyenne sont tellement élevés que parfois, on dégage autant d’économies qu’une personne en précarité avec toutes les aides, c’est-à-dire : pas grand-chose.
Mais gardons en tête que même 50 € placés sur un livret rapporteront toujours plus que 50 € dépensés dans des babioles matérielles.
Pourquoi est-ce si important de faire des économies ?
Le problème c’est que trop de personnes vivent au jour le jour. Ou plutôt au mois le mois, vu que le salaire est versé mensuellement.
Les économies servent d’abord à gérer des urgences : un truc à réparer ou des médicaments non remboursés par la sécurité sociale.
Dans un deuxième temps, les économies servent à des projets comme l’achat d’une voiture, un voyage ou encore un apport pour de l’immobilier.
Bref, pour avoir envie et réussir à faire des économies, il est important d’adopter une vision à plus long terme et ne plus craquer directement pour la moindre dépense, qui est souvent inutile.
Je sais ce que tu vas me demander
- Où placer mes économies ?
- Jusqu’à quand faire des économies ?
Il est encore trop tôt pour aborder ces sujets.
D’abord, voyons comment concrètement faire des économies.
Comment faire des économies concrètement ?
Faire des économies c’est simple. Cela consiste à : lister ses dépenses par domaines puis chercher à réduire le budget de chaque domaine.
Attention, il ne s’agit pas de tomber dans un extrême où il n’y aurait plus de petit plaisir, mais plutôt de définir un budget mensuel : « combien d’euros puis-je consacrer par mois dans ce domaine ? » – C’est la question à se poser.
Et si tu as déjà réduit toutes tes dépenses au maximum, alors il faudra par un moyen ou un autre augmenter tes rentrées d’argent. Ça sera l’objet d’un autre article.
1. Lister ses dépenses par domaine
Ici, il s’agit de tenir un tableau de tes dépenses pour savoir où va ton argent.
Je sais qu’il existe déjà des applications qui font le travail pour toi, mais ça sous-entend que tu laisses ces applications se connecter à ton compte bancaire.
Personnellement, cette idée me gène.
Du coup, j’ai créé un bête tableau Excel. Une colonne est égale à un mois, une ligne est égale à un domaine de dépenses.
L’avantage de cette technique est de pouvoir facilement personnaliser tes domaines.
Voici mes domaines de dépenses :
- La vie mensuelle
- Les charges
- Les courses
- Les sorties
- Les cadeaux
- Les cadeaux persos
- Les voyages
- Autre dépenses
Le nom des domaines, parlent d’eux-mêmes, mais voici tout de même quelques précisions.
La vie mensuelle, c’est ce qui revient tous les mois : loyer, électricité, internet, etc. En vrai, ce sont des charges, mais je préfère distinguer les charges mensuelles, des charges trimestrielles ou annuelles.
Pour Autres, c’est tout ce qui ne rentre pas dans les courses : médecin, coiffeur, cordonnier, plombier, etc.
Cadeaux, je fais la différence est les cadeaux que je me fais et les cadeaux que je fais aux autres.
À toi de voir si tu veux supprimer des domaines ou en ajouter en fonction de tes passions.
Maintenant, il va être question d’établir un budget pour chacun de ses domaines.
2. Établir un budget
Là c’est vraiment une démarche personnelle, en fonction de ce que tu gagnes et ce que tu dépenses déjà.
Il y en aura qui préféreront dépenser plus en sorties, d’autres en courses avec des produits de qualité, et d’autres encore, se faire des cadeaux.
En ce qui me concerne, je m’approche d’une démarche que les Anglais appellent « Lean FIRE », pour Financial Independence Retire Early, ce qu’on traduirait par « Indépendance financière, Prendre une retraite anticipée » oui, ça sonne mieux en anglais.
Cette démarche suppose d’atteindre un style de vie minimaliste/frugaliste pour réussir à placer 50% de ses revenus.
On est d’accord, c’est quasiment infaisable avec un SMIC. Donc faire des économies, c’est bien, mais à un moment, il va falloir augmenter ses revenus.
Nous n’y sommes pas encore.
Pour te donner un ordre d’idée sur mon budget :
- Courses : maximum 200 € par mois – dépenses réelles souvent inférieures
- Sorties : maximum 100 € par mois – dépenses réelles amoindries depuis le COVID
Pour le reste, il n’y a rien de fixer. Mais comme je suis déjà minimaliste/frugaliste, tu te doutes qu’il y a peu de dépenses dans les autres domaines.
Ce que je te conseille est de prendre un mois témoin. Pendant un mois tu notes toutes tes dépenses comme je viens de l’expliquer et le mois suivant tu te diras : « ok, ce mois-ci je vais tenter de réduire mes dépenses dans chacun de ces domaines. »
3. Réduire ses dépenses
Les conseils pour réduire ses dépenses seront spécifiques à chaque domaine. Voici quelques exemples non exhaustifs. Pour le reste, ça sera à toi de faire preuve d’ingéniosité.
La nourriture
Une grande partie de nos dépenses mensuelles sont utilisées pour nous nourrir. Autant chez soi (en course), que dehors (en sortie).
La première chose à faire quand on souhaite faire des économies et de déjeuner-dîner davantage chez soi.
Tout le monde ne s’en rend pas compte, mais manger à l’extérieur coute forcément plus cher.
Même avec un McDo à 7 €.
Si tu achètes des légumes, des œufs et du riz pour 7 €, tu pourras faire plusieurs repas. Un McDo à 7 € c’est UN seul repas.
Le conseil que l’on trouve assez facilement pour s’éviter l’envie d’aller à l’extérieur est : « le meal prep ».
La préparation de repas en français.
En gros, tes repas de la semaine (ou au moins une partie) devraient t’attendre gentiment au frais dans ton frigo.
Évidemment, ça demande de dégager du temps, généralement le week-end, pour préparer ses repas.
La nourriture d’occasion – astuce moins connue
Ce que j’appelle « nourriture d’occasion », c’est celle dont la date arrive à échéance et qui va bientôt être jetée.
Si on se débrouille bien, il est possible de se nourrir quasiment que de ça.
D’abord tu peux t’aider d’applications telles que TooGoodToGo mais tu peux également aller dans ton super marché le plus proche.
De plus en plus de grandes surfaces font des promos sur les produits qui périssent bientôt. Il suffit de repérer le jour où ces promos apparaissent – c’est toujours le même d’une semaine sur l’autre.
Je croyais qu’une loi les obligeait à le faire en réalité, il s’agit de donner les invendus à des associations.
Quoi qu’il en soit, se nourrir « en occasion » permet de réduire le gaspillage alimentaire et ça, c’est aussi bon pour le porte-monnaie que pour la planète.
Consommer d’occasion
De manière générale, pour faire des économies, il suffit de consommer d’occasion.
Avant, il était difficile de trouver de l’occasion. Aujourd’hui, on peut dire que tous les commerces s’y sont mis.
Vinted pour s’habiller, Rakuten pour la lecture, LeBonCoin pour le reste.
Même la FNAC vend du reconditionné.
Tu peux également parfois dénicher du gratuit avec des sites comme Donnons.org
Bref, il existe des tas de façon d’acheter moins chère.
Souviens-toi simplement qu’il vaut mieux acheter par besoin, plutôt que par envie.
C’est un des secrets pour maximiser ses économies.
Le chauffage
Le conseil suivant n’est valable qu’en hiver, quand les radiateurs sont allumés.
J’ai beau l’expliqué à mon entourage, mais tout le monde reste septique à ce que j’explique.
Pourtant, crois-moi ta facture d’énergie sera beaucoup plus élevée si tu t’amuses à allumer et éteindre le chauffage.
Dans une pièce, chaque objet a sa température. Si le chauffage s’éteint trop longtemps, il faudra du temps pour que la pièce est les objets retrouvent une température normale.
En sachant ça, mieux vaut toujours laisser le chauffage un peu allumé.
Par exemple, le chauffage est en permanence sur 18°C. Même quand je ne suis pas là.
Certains diront que 18°C, c’est peu.
D’abord il faut savoir que je vis en appartement, donc 18°C dans un appart, est ressenti différemment que 18°C dans une maison, et puis s’il fait froid, je mets un pull.
En tout cas, je sais que ma facture est beaucoup moins élevée que si je passais mon temps à éteindre et à allumer le chauffage tout le mettant à plus de 20°C, comme la majorité des gens.
Et ensuite ?
Tu trouveras d’autres idées dans l’article suivant qui explique comment placer son argent mieux que sur un livret A ou un LDD.
Cependant, je t’invite à écrire un commentaire avec le formulaire ci-dessous, si tu voudrais que j’approfondisse un point en particulier. Par exemple : Combien économiser pour être tranquille ?
Crédit photo Carlos Pernalete Tua
2 Commentaires
« si les femmes s’acceptaient comme elles sont, elles ne se maquilleraient plus et l’industrie du maquillage s’effondrerait. »… Ok. Bon, par où commencer? D’abord, « les femmes »: de 18 à 65 ans, belles ou moins, minces ou moins, jeunes ou moins, qui évoluent dans une société où même des hommes « progressistes » sortent des énormités comme « honnêtement, à partir de 18 ans, les femmes sont sur la pente descendante côté beauté » ou des variations sur ce thème. Si ce n’est pas des hommes progressistes, ce sont des femmes progressistes qui font des commentaires grossophobes: « Oh là, là, mais qu’est-ce qu’elle a grossi ». Vous ne me croyez pas? Demandez aux femmes de votre entourage. Et là, malgré, cette immense pression qui s’alourdit avec le temps, « les femmes » devraient juste « s’accepter »? Personnellement, j’ai pris la décision de le faire il y a longtemps, mais c’est comme le supplice de Sisyphe, toujours à recommencer de zéro.
Merci Pascale pour ton commentaire.
Tu n’es pas la première à souligner ce passage. Je me dis que ce n’est peut-être pas mon meilleur exemple. Je suis désolé d’entendre que l’acceptation de soi t’est difficile. Bon courage.